L’alimentation est indispensable à notre survie. Se nourrir est donc vital, cependant, la façon de se nourrir, nos conduites alimentaires ne sont pas instinctives. En effet, celles-ci sont influencées par des facteurs physiologiques, psychologiques, comportementaux (en lien avec l’apprentissage) et environnementaux (impact culturel et rôle social de l’alimentation). Les troubles du comportement alimentaires (TCA) sont définis par l’existence de perturbations significatives et durables de la prise alimentaire. La notion de seuil significatif, pour parler de comportement pathologique, s’établit en tenant compte du contexte culturel, de l’intensité des perturbations, de leurs conséquences sur le plan médical général, de la souffrance psychique et des conséquences sociales.
La classification « DSM-5 » de l’American Psychiatric Association retient l’existence de 3 grands TCA :
· L’anorexie mentale
· La boulimie
· L’accès hyperphagique ou hyperphagie boulimique (Binge-Eating Disorder).
Cette classification retient aussi l’existence d’autres troubles dits de « l’ingestion d’aliments »: pica, mérycisme, restriction ou évitement de l’ingestion d’aliments et les troubles dits « non spécifiques ». Ces formes non caractérisées représentent de 30 à 50 % des TCA.