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L’anorexie Mentale

Il s’agît d’une restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins conduisant à un poids significativement bas. Elle s’accompagne généralement d’une peur intense de prendre du poids et de devenir gros, malgré une insuffisance pondérale. On observe donc une altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps : c’est ce que l’on appelle la dysmorphophobie.

Il est fréquent de constater chez une personne souffrant d’anorexie : un manque d’estime de soi, un manque de confiance en soi et un manque d’affirmation de soi.


Notons que dans 87 % des cas, l’anorexie mentale commence entre 15 et 25 ans.

La plupart du temps, la personne entame un régime en vue de perdre du poids, et progressivement les restrictions alimentaires quantitatives (calories) et qualitatives (aliments gras et sucrés surtout) s’accentuent pouvant conduire, à terme, au refus catégorique de s’alimenter.


La prise en charge :

Le dépistage et la prise en charge du trouble doivent être les plus précoces possibles. L’objectif est de prévenir le risque d’évolution vers une forme chronique et les complications médicales, psychiatriques ou psychosociales, en particulier chez les adolescents.

Elle doit être multidisciplinaire (nutritionniste, médecin et thérapeute), ininterrompue (une séance thérapeutique par semaine), contractualisée (par exemple, « contrat de poids ») et prolongée (un an après la rémission minimum pour s’assurer des risques d’une rechute).

La famille joue un rôle clé dans le succès de la prise en charge et doit être le plus possible associée aux décisions thérapeutiques.


1. L’aspect psychothérapeutique de la prise en charge :

Il existe plusieurs psychothérapies envisageables en cas d’anorexie mentale :

· La thérapie cognitivo-comportementale a fait la preuve de son efficacité au sein de différentes études. Elle a pour but d’identifier et de corriger les disfonctionnements cognitifs et les pensées erronées concernant l’alimentation.

· La thérapie familiale est conseillée surtout chez l’enfant et l’adolescent. Elle peut être combinée avec une TCC.


2. L’aspect nutritionnel de la prise en charge :

Cet aspect de la prise en charge a pour objectif initial la renutrition, c’est-à-dire l’obtention et le maintien d’un poids et d’un statut nutritionnel adaptés. Elle doit être prudente et progressive. En effet, il est très difficile au départ pour l’anorexique de réintégrer des aliments qu’elle a consciemment banni de son alimentation.

Sur le plan de la prise de poids, elle doit être progressive et discutée avec la patiente. Tout d’abord, on parle de l’arrêt de la perte de pondérale puis de la notion de « démaigrir ».


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